Mauricio MALISKA


Psychanalyste, membre et ancien président de Maiêutica Florianópolis – Institution Psychanalytique (Brésil), docteur en Linguistique et Psychologie, Professeur à l´Université du Sud de Santa Catarina (UNISUL – Brésil).

Diapositive20Dans ce texte, je souhaite discuter la place de la voix dans la notion de « chiffonnage » ─ que Lacan met en place dans le Séminaire 24 ─ comme un élément de la direction de la cure, ou plus précisément, une in(ter)vention sur le sinthome. Il s´agit de penser le chiffonnage comme une in(ter)vention clinique avec la voix, c´est à dire, une in(ter)vention qu'on opère sur la phonation, sur cette voix qui est, dans le corps, un réel pulsionnel du fait qu´il y a un dire. La voix est au-delà du mur du mot où il est nécessaire de casser le mur, chiffonner le mot, pour faire un autre usage que celui pour lequel il est fait. Dans cet opératoire, il faut faire une torsion de la voix pour inventer un signifiant nouveau, "un signifiant qui n´aurait, comme le réel, aucune espèce de sens." (Lacan, 17/05/77).

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