Emmanouil KONSTANTOPOULOS


Psychologue Clinicien, Psychanalyste, Docteur en Anthropologie Psychanalytique de l'Université Paris 7.
Emmanouil Konstantopoulos, avant de réaliser sa thèse sur l'approche clinique et épistémologique des psychoses dans le corpus freudien et lacanien, a travaillé à Athènes et en France comme stagiaire et comme psychologue clinicien responsable à des différents secteurs psychiatriques. Actuellement il assure un travail en privée à Athènes comme psychanalyste. Il a publié quelques articles à des revues psychanalytiques à Athènes et a participé à des colloques invité des universités d'Athènes et de Crète, surtout autour des questions concernant la clinique du sujet dans son rapport au Réel Social

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L'année dernière, nous avions présenté le nœud phobique au féminin et la voix comme objet d'une finalité toute-puissante, ainsi que la question du puits comme objet générateur des phobies. Cette année, nous proposons de suivre ce même nœud phobique au féminin, mais cette fois dans son rapport avec la voix fétichisée. La voix fétichisée pourrait être dans ce sens-là « la voix-mur » ou plus précisément la pulsionnalité d'un « objet vocal mur » qui ne laisserait, au sujet parlant, que la possibilité de mur-mur-er à peine ses phrases. Ce mur-mur permettrait un accord du « je ne sais pas » - comme savoir d'une certitude extrême - avec le non dit. Cet accord intransigeant ne laisse au sujet parlant aucun doute, sauf celui de faire douter l'auditeur, en l'occurrence le clinicien. Le silence est d'or ! L'objet vocal en pleine complicité avec le « contenu doré » de la pensée du sujet parlant s'oppose à tout partage, à tout échange, et pousse le transfert vers un « plus de jouir » d'un mur-mur-e d'exception qui ne dit rien. C'est précisément ce mur-mur-e d'exception qui se tisse comme voix fétichisée. La suite, suivant la voie transférentielle-mur à travers le cas d'une jeune fille d'exception...

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