Laura Pigozzi travaille sur la relation entre psychanalyse et modernité avec une référence particulière au féminin, aux familles, à la voix. Elle a articulé les enjeux de la relation entre l'inconscient et la voix dans deux livres paru en Italie: ainsi que psychanalyste elle enseigne le chant et l’improvisation vocale à Milan et Verone.Elle est l'auteur d'articles sur la voix et d'essais sur les nouvelles familles paru dans des revues françaises : Essaim et Che vuoi?
Elle est l'auteur des ouvrages suivants:
Ella a fondé Rhapsodia, réseau de la psychanalyse e de l’art (www.rapsodia-net.info), blog qui publie des articles des psychanalystes et des artistes.
Elle a fondé le Non Coro, atelier permanent d'expérimentation de la voix.
Elle a également dirigé des cours de vocalité pour les femmes enceintes à l'hôpital San Paolo de Milan.
Elle a fondé, parmi d’autre, la Società Italiana di Musicoterapia Psicoanalitica
La sublimation bruyante de la voix
Dans chaque voix, en plus de la note, il y a un bruit qui résonne : dans le timbre, la note est « salie » par le bruit d’un corps singulier. Le timbre dépend de la conformation du squelette mais également il représente le lieu d’inscription des vicissitudes inconscientes.
Le timbre, qui différencie les voix, constitue le bruit du Ça. Le bruit de la voix est le réel du son qui fait obstacle à l’idéalisation de la note pure. La voix est structurellement anamorphique, le bruit – la Chose – est au centre du son. Sans bruit, aucune voix ne serait énigmatique, ni artistique. Le timbre est une partition musicale que nous pouvons lire... mais pas- toute. J’ai appelé « timbre bleu » ce pas-tout.